Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Enfant du Quinto Sol
14 avril 2012

Les intouchables

 

Qui n’a jamais rêvé de renouer avec ses rêves d’enfant ?

Route futiles des destins tracés, encrassés. Quand moi je trace ma route dans des forêts perdues, mon cœur bat sur des cadences  inconnues, des cris déchirants de libertés retrouvées.

Dans ses yeux couleurs d’automne, ou se retrouvent mes larmes, ma blessure entre-ouvertes.  Comme le miroir vitreux de mon âme.

D’égal à égal, témoins de l’existence, des âmes égarées, des yeux sans noms, qui scrutent, délient les tréfonds.
Etres sauvages, force mystique, mythiques créatures, portent la souffrance et l’invincibilité. Alliance et pacte de fer. Regard brulant de poésie, sensibilité exacerbée, la force dans la fragilité.

Les intouchables de la nuit,  la liberté dans la folie, rapport à la survie, à la mort, à la vie, dans l’urgence consommé,  mes êtres maudits, et puis chanter des hurlements, les douleurs de l’esprit et du corps.  

Les écorchés vifs qu’on ne peut acheter, même jusqu’à mourir ils se laisseront, pour être libre, ivre. Avec comme seul fortune l’amour et la force des alliances.  Comme des représentations abstraites, divisées dans la chair, qui se dévoilent quand la nuit les englobent, et quand tu penses les toucher du bout du doigt, ils te rappelleront à quel point tu n’es rien, et comme la vie t’ordonne l’humilité.

Leurs pupilles te déshabillent, seuls maitres de ta chair et de ton sang,  viens avec ton moi-profond, viens nu, déshabille toi de tes impuretés, viens avec tes regrets, et tes faiblesses, deviens l’homme simple que tu étais, et peut-être te laisseront-ils la clef.  

Oublis les violons abîmés, t’as juste à crier. Désentrelaces toi de tes erreurs profondes, fait table rase, sors de ton vaisseau, de ta bulle aseptisée,  baisses tes armes immondes, viens te mélanger avec les âmes profondes, sales et vraies comme les abysses, qui exploserons ton cœur trop lisse. Fais face aux peurs sourdes de t’avoir oublié.  Allumes la mèche de tes espérances, de tes espoirs, sont liés les vices. Oublie le reste, les atomes crochus, et les histoires que l’on se raconte pour valser. Rejoins ta liberté, sans fausse notes alambiquées.

Et quand tu pleures de bonheur à plus pouvoir chanter juste, la meute observe, seuls juge partial de ta réalité. Mentir pour s’endormir, oublier comme je mens. Dors ce soir. Exténué, le khôl  étalé, loin des sourires faux,  déshumanisés, mes muses amusées, te garderont au chaud. 

up.
 L’homme n’est qu’un animal, un loup pour l’homme et un con pour le loup.

Publicité
14 avril 2012

Séquelles

J'ai mangé des croquettes, et depuis rien ne va,
J'ai des bouts de squelette, qui font n'importe quoi,
Des bouts de moi, qui n'en font qu'à leur tête.
Conduis-moi où les fées s'envolent,
Si toi tu reviens pas.

J'ai descendu l'absinthe et les parfums de toi,
Je me souviens l'étreinte et le son de ta voix, c'est un autre, et c'est ma faute à toi.
Conduis moi où les fées s'envolent,
Si toi tu reste là.

J'aurai des séquelles à défauts de tes suites et,
Dieu sait quelles fiancées.
Des éclipses à accrocher à l'hotel de,
Tes quatre volontés, tes quatre volontés.

A quoi bon les audaces, me voilà remplacé.
J'ai bien ma carapace mais ma gueule est cernée,
On s'emmerde une fois désemmusé
Conduis moi au sommet des rêves,
Reprends moi dans tes bras.

J'aurai des séquelles à défauts des suite et,
Dieu sait quelles fiancées.
Des éclipses à accrocher à l'hotel de,
Tes quatre volontés, tes quatre volontés.

Belle belle peine, sêve de berlue,
J'ai rêvé de rêves et j'ai compris que le formol
Tire toi je t'aime, chrysanthème due.
Vole mais quand même colle des ailes à mes grolles
Sweet camisole je t'ai vue. Sweet camisole je t'ai vue.


Soan.

14 avril 2012

ComeBack.

Je n’étale plus mes poisses sur le devant de la scène mais comme elles y tiennent, comme elles me manquent, et qu’écrire permet les plus belles discussions…


Je me suis retirée, loin de l’exaltation. Ma vie suit son cours en silence à présent. Rares sont mes divagations trop profondes, je laisse ça aux autres,  je tiens trop à ma vie pour la perdre. J’ai passé un pacte avec lui, je lui donnais mes clefs et lui il m’ouvrait la route.  Je suis retournée à mes racines, j’ai bien grattée la terre avec mes mains pour les retrouver.  J’en ai saignée et j’avais de la crasse sous les ongles, j’ai fait avec. J’ai renoué avec mes désirs d’enfance, moi qu’on appelait la sauvageonne, qui allait se perdre dans sa jungle d’idées et de fantaisie, sur son île « coloriés », qui domptait Gabon, le beauceron à 3 pattes, qui amadouait les chevaux farouches, qui s’endormait rêveuse dans le foin ou dans ma cabane secrète perchée en haut d’un arbre.


Mon grand chien noir ne vit que pour moi et par moi, dès les premiers instants il m’a ouvert son cœur. Il a été mon compagnon de tous les instants, et je n’ai jamais voulu le décevoir.  C’était mon rêve d’enfance, il m’a permis de renouer avec mes souvenirs profonds, avec mes ambitions. Dans les moments le plus sombres, il était mon ombre, et ma lumière. J’ai dû me battre contre mes démons, me lever quand je n’en avais pas envie, sortir quand je n’en avais pas la force, pour lui. On m’a dit « n’attendez jamais rien de votre chien et vous serez étonné de ce qu’il peut vous donner » Il m’a donné mille fois plus. Toujours dans un coin de la pièce, ses pupilles sincères braquées sur moi, et moi qui n’avait pas le droit à l’erreur. Et il est devenu ma raison de penser, ma raison de faire, ma raison de vivre, tout simplement. Il détectait mes états d’âme avant tout le monde, avant moi-même. Et quand mes démons pointaient le bout de leur nez, il montait la garde, il les chassait. Fidèle Cerbère.  Il m’a apporté la sérénité et l’espoir. L’envie de vivre mes rêves, d’ouvrir mon cœur pour de bon.


J’ai des projets plein a tête, à construire sur une vie. L’ossature de mon existence, à bâtir avec le temps. Je ressens ce souffle qui me manquait. Tout prend forme peu à peu. Un petit bout de nature sauvage est venu me rejoindre. Une fée insoumise et révoltée aux yeux de louve. Je passe des heures à la regarder, à l’apprivoiser, comme un appel au moi profond.


J’ai dû faire le tri, m’isoler.  J’ai perdu des amis, certainement. J’ai perdu ces occasions de lâcher-prise, trop souvent, mais je sais ce que je vaux, ce que valent mes amours autour de moi, mes amis. J’ai toujours ce plaisir à boire un verre de vin blanc, à refaire le monde à la tombée la nuit, à danser, à vivre les moments plaisant au présent. A fumer jusqu’à m’endormir, à sourire. A faire l’amour quand c’est pas prévu, à parler de cul. A montrer mes seins à la fenêtre pour l’énerver, à rigoler. A me prendre pour une photographe avec mon appareil de merde, à gueuler parfois que je l’emmerde. A juges ses compositions pour lui donner l’étincelle, à aimer croire que je suis celle. A manger au kebab tous les soirs parce que ça vient JUSTE d’ouvrir à côté de chez moi, même si ça fait enfaite, des mois, qu’on se dit ça. A cuisiner indien avec trop de piment pour que ça nous arrache la gueule, à relire les heures ou je me sentais seule. A regarder des films qui font peur en critiquant tout, à 3H me rendre compte que je suis encore debout. A chercher des soirées même si elles n’existent plus(?), à me faire belle pour aller au superu. A claquer de la thune sur un cou de tête, à refumer une cigarette. A trouver l’espoir dans les moindres recoins, à me sentir libre, à me sentir bien.

Visiteurs
Depuis la création 1 974
Publicité
Archives
Publicité